04 mai 2013

La fragilité du fesseur âgé...

   2945 - "La main de velours dans un gant de fer..."

"Les yeux plus gros que le ventre ?"

"Roger cultivait un complexe de supériorité.

À cinquante ans, passionné depuis l'enfance par le sujet "éducation anglaise" et depuis fervent pratiquant au fil des années au gré de ses conquêtes féminines, l'homme ne doutait pas une seconde être devenu une sorte de "maitre-fesseur" de haut niveau, à l'instar du "héros" du film de Burd Tranbaree qu'il connaissait par cœur à force de se le repasser.

Pas très doué en informatique, Roger le solitaire avait pourtant créé son site "la fessée pour toutes ! – Conseils d'un Maître incontesté de la fessée érotique pour dames", dans lequel il se mettait en scène, narrant par le menu sa façon de faire, en devenant un incontournable spécialiste du genre dans le petit monde virtuel des habitués de la fessée.

Planqué derrière son écran, lui, l'employé de mairie anonyme et transparent qu'il était dans la vie courante devenait une sorte de mythe sitôt la nuit tombée.

C'est pour ça qu'il s'était senti flatté quand cette jeune inconnue inexpérimentée l'avait contacté par mail, en lui exposant ses doutes et ses envies, sollicitant ses conseils de fesseur avant de lui demander d'être l'élu au bout de quelques échanges. Ce qui avait comblé un ego qui n'avait pourtant pas besoin de ça...

Il était convenu que le sexe ne ferait pas partie du programme. Roger accepta, voilà l'arrangeait bien au fond d'éviter ces histoires qu'il trouvait toujours bien compliquées avec les femmes....

Il l'avait rassurée.

Oui, il était d'une discrétion à toute épreuve, non il ne la forcerait pas à baiser, oui, il ne taperait pas trop fort pour une première, oui, il ne fessait qu'à la main, excluant toute forme d'objets, ceinturons cravaches ou paddles. Il insista même vantant ses mérites: sa main était infatigable et procurait autant de chaleur et de sensations que n'importe quel instrument..

Et puis il savait respecter les limites de l'autre et sentir à quel moment stopper, bref, histoire de complètement décomplexer la demoiselle qui cherchait une expérience nouvelle, le gars assurait et pas qu'un peu, putain...

On est un maître de la fessée ou pas ?

Cet après-midi là, Roger et la personne, une timide jeune femme retrouvée dans un café de la ville deux heures plus tôt pour déjeuner avant de passer à la casserole, franchirent ensemble la porte d'un Novotel anonyme de la grande banlieue.

Au comptoir, un employé vaguement blasé leur tendit une clé magnétique en leur souhaitant un bon après-midi sans les regarder plus que ça, pensant sans doute qu'ils allaient s'envoyer en l'air sans se douter que Roger n'avait choisi l'endroit que parce qu'il était inscrit sur le site "chambres insonorisées"

Roger détestait être dérangé dans ses ébat pas le bruit, un simple grincement de matelas suffisant à le faire débander illico… Et surtout, il ne voulait pas qu'on entende dans le couloir le bruit significatif de la chose.

Après la première déculottée pourtant appliquée de bon cœur, il se rendit compte que la fille était bien plus résistante qu'attendu. La peau rouge, il l'observa pendant qu'elle était au coin, satisfait de son oeuvre, avant le deuxième round.

Une seconde fessée encore plus énergique quelques minutes plus tard sembla davantage la combler. Mais une fois qu'il avait cessé, elle l'avait regardé en coin en lui disant qu'elle attendait plus, qu'il ne fallait pas qu'il la ménage autant et qu'il pouvait y aller plus fort encore, bref qu'elle n'était pas une petite chose fragile, en dépit des apparences.

Roger surpris et au vu des fesses écarlates grinça un peu, pensant lui qu'elle avait eu "sa dose", mais visiblement elle pouvait supporter bien davantage et attendait que le fameux "Maître du genre" passe la vitesse supérieure.

Impossible de faillir à une réputation. Le brave Roger remis donc le couvert un quart d'heure plus tard, le temps de récupérer et cette fois la claqua avec beaucoup d'allant, au point de sentir pour la première fois que sa main donnait de surprenants signes de fatigue, un peu douloureux. Bizarre, ce n'était jamais arrivé.

Sa dextre aussi rouge qu'un gratte-cul l'élançait à présent tellement qu'il supposa que la demoiselle devait être comblée par les gifles retentissantes qu'il lui avait vigoureusement assénées et dont le bruit sonore avait retenti dans la pièce durant de très longues minutes...

Las, la belle n'en avait pas encore eu assez. Elle en réclama ensuite une quatrième qui aurait nécessité de tremper dans l'eau sa main rouge avant d'opérer, ce qu'il ne fit pas...

Pourtant, elle était à présent aussi endolorie que le fessier de la fille, laquelle semblait ravie mais effectivement encore dans l'attente et toujours pas comblée. Sa réputation était en jeu, mais décidément cette nana avait le cul en téflon !.

Et puis, difficile de résister à un aussi beau fessier... Il s'exécuta et aussitôt, à la première claque, lâcha une grimace de douleur en sentant sa main quasiment hors-service, ce qui ne lui était jamais arrivé… Tant et si bien que la main cramoisie laissait désormais apparaitre de microscopiques taches de sang perlant par endroit sous la peau écarlate...

Mademoiselle n'attendit pas dix minutes à la fin de la quatrième raclée pour en demander une cinquième, impossible à administrer. Roger tenta son autre main sans grand succès.

Cette fois, chaque claque lui sembla douloureuse et il décida que c'était assez. Ouf, les fesses de la demoiselle étaient d'une belle teint grenat et elle semblait en avoir assez cette fois. Il valait mieux...

Désormais incapable d'en coller une de plus, le quinquagénaire se dit que la vieillesse était bien le naufrage annoncé. Que jadis il aurait pu fesser la nuit durant, sans sentir son bras ankylosé, ses articulations douloureuses et sa main arthritique le lâcher en cours de route.

Roger penaud contempla sa main, après avoir quitté la fille... Il allait falloir prendre quelques fortifiants pour la seconde fois. Il lui fallut bien une semaine pour que sa main soit à nouveau opérationnelle.

Et la fois suivante, il imposa la cravache à la demoiselle !"

C'est un petit texte (pas si) fictif, pour vous demander aux unes et aux autres si parfois vous demandez plus que ce qu'on peut visiblement vous donner, ou d’ailleurs même le cas contraire. 

Bref, un prétexte pour vous lire ainsi que vos réactions...
Texte © S/E.

37 commentaires:

Desdémone a dit…

Ah ! Ah ! Ah! C'est bien fait !
Voilà ce qui doit arriver aux fesseurs arrogants !
A croire que vous déchiffrez mes pensées, ou que vous avez lues mes mésaventures chez Amandine, car je suis exactement dans cet état d'esprit en ce moment : me venger de mon fesseur qui m'en a fait voir une sévère (trop ? Je ne sais pas dire)... Ou du moins souhaiter qu'il s'en souvienne de façon aussi cuisante que moi.

Stan/E. a dit…

Non, je n'avais pas lu. C'est une fiction pour faire réagir, évidemment... J'ai déjà croisé des filles qui étaient très résistantes et capables de me dire "c'est tout ?" quand j'avais imaginé que c'était fini... rire

Desdémone a dit…

J'aime beaucoup l'image du "cul en Téflon" (tordue de rire) ça glissait aussi ?

Desdémone a dit…

Ceci dit quand je vois la vidéo de Heatseeker1 sur la brave Sarah j'ai un peu froid dans le dos, et elle ne semble pas en souffrir plus que ça mais plutôt en redemander ?

Stan/E. a dit…

Je crois que certaines filles sont bien plus endurantes et orgueilleuses (pour tenir) que ces messieurs.

C'est là qu'on me dira qu'avec les instruments, pas de souci pour le fesseur.

Mais perso, je ne fesse quà la main, "à l'ancienne"...

malicieuse-cigogne a dit…

Un fesseur sachant fesser sans se défoncer la mimine est un bon fesseur :D

J'adoore ce texte, et la détermination de la jeune femme ! (et aucune compassion pour ce pauvre Roger. niark.)

Anonyme a dit…

Plus ? Oui, j'ai dû vouloir cela, un jour... Qu'il reste plus longtemps avec moi, mon beau, mon fort, mon Shaft, avant de refermer la porte sur notre parenthèse...

Chat Vert a dit…

À mon point de vue, il n'y avait pas de problème. Simplement, si le fesseur prenait une cravache ou une ceinture, ce récit aurait failli d'être écrit, c'est tout.

Stan/E. a dit…

C'est le cas de beaucoup d'histoires, Chat Vert, on sait tous que quand les trains arrivent à l'heure, il n'y a pas grand chose à raconter.

Mais il est vrai que la main est forcément aussi sujette à la douleur, quand on y pense. Quand on sait comment est constituée une main, avec tous ces petits os et peu de chair, de nerfs, de vaisseaux sanguins, on comprends. En fait ce sont les os qui meurtrissent la chair et crée de petits hématomes tant c'est fin en surface. on tape presque sur l'os directement, du coup.

Mais après cette histoire, mon brave Roger va sans doute réfléchir à deux fois et entraîner sa main à plus de résistance, ou effectivement passer aux instruments.

En réalité, je n'aime moi que le contact de la peau sur la peau, parce que je ne veux pas d’intermédiaire entre elle et moi, entre ses fesses et ma dextre. Mais je suppose que les instruments permettent que ça dure et que la punition soit sévère, sans implication physique du fesseur..

Chat Vert a dit…

Tout est clair. Mon expérience diffère absolument de la plupart des autres, c'est pourquoi je le fais avec instruments toujours.

Anonyme a dit…

Il m'arrive parfois de penser : "C'est tout ?". Mon Maître le devine souvent et verbalise que j'en ai eu assez... Et quelques minutes ou quelques heures plus tard, quand j'ai mal à pleurer chaque fois que je m'asseois, je Le remercie en silence d'être aussi attentif à ce qu'Il sait de moi...

Desdémone a dit…

@ Chat Vert : et à fesser avec un objet ne risque-t-on pas de dépasser la dose et de perdre le sens de la mesure ?

Car quand la main chauffe on peut en déduire que le postérieur itou.

Bertrand a dit…

Excellent texte même s'il nous ramène à la dure réalité du fesseur qui n'a plus 20 ans. Heureusement s'il m'est arrivé que de fesser une personne qui en voulait plus et qui en redemande, je n'ai, pour l'instant, jamais eu aussi mal que Roger. Je ne sais pas comment je réagirais à sa place mais je pense que le fesseur doit être encore plus stoïque que la personne fessée face à la douleur. Autant on peut admettre pleurs et plaintes sous le feu du châtiment, autant un fesseur poussant des cris de douleur à chaque coup est ridicule.

Desdémone a dit…

En même temps, 50 ans c'est pas cacochyme hein ?

Stan/E. a dit…

Oh, on a l'âge de ses artères, vous savez... Mais je tiens encore un peu la distance, à l'instar de ce pauvre Roger.

jean marie a dit…

j aime bien donner une fessée a la main c est plus sensuelle maman convaincu de la methode de la fessée n jamais utiliser pour mon frere et ma soeur ainsi que moi meme qand ma culotte courte et mon slipe tombe que ses mains apres la fessée qui etait meritez maman caressé mes fesses les examinée puis avec une pomade elle soignée les fesses de ces enfants les prenez dans ses bras elle etait tellement maman qui falez lui prometre quant on etait au piquet a genoux d etre un gentil gamin ce sont les fessées de maman une fessée c est cul nu et a la main jamais n avons etat troublée par les fessée de maman s etait des fessées damour elle voulez faire de nous des adultes qui réussise en attendant nous avions les fesses rouges ont craignée la fessée ma soeur recu des fessées jusquau marige s etait la meme chose pour toute la frartrie

Stan/E. a dit…

Sous couvert de réponse et sans faire l'effort de ponctuer les phrases, ce qui est agaçant pour celui qui lit, vous venez nous déverser des souvenirs répétés en boucle sur toutes vos réponses.

Attention, ce n'est pas du tout le sujet et je déteste ça. Il y a d'autres sites pour cette forme de complaisance malsaine qui ne permet aucun réel dialogue.

J'ai déjà rencontré ici plusieurs fois ce même comportement et j'aimerais bien que ça cesse. On peut communiquer très facilement entre nous sur le sujet sans aucunement jouer à ça...

Sinon, hop, chez Lambercier et chez Christine (ou Christian...) Spaak qui s'en délecteront.

Stan/E. a dit…

bon et clairement, on va essayer de savoir comment préparer la main fesseuse, crème ou autre, afin de prévenir les excès et pouvoir poursuivre sans être techniquement interrompu.

Si vous avez des trucs de grand-mère, potions, crèmes, astuces, je suis preneur...

malicieuse-cigogne a dit…

Une alimentation équilibrée, de l'exercice physique régulier, les arts martiaux, des gants de boxe, des gants en caoutchouc, des gants en fer, de la crème hydratante, de la biafine, du beurre de karité, des fessées à la ceinture, de la bouillie de flocons d'avoine, des fessées à la cravache, des massages.

De rien :D

Unknown a dit…

J'ai tout une panoplie de recette de grand mère mais il faudrait être plus précis ;-)

Stan/E. a dit…

Fictif, fictif... C'est quand même après ça que j'ai tenté le martinet, hein !

Stan/E. a dit…

Ce jour-là je m'étais éclaté la main sur ce jeune cul. Depuis je mets des crèmes. Pas sur les fesses, sur ma pauvre main de fesseur sur le retour...

Ogreline a dit…

A mon avis, les crèmes ne servent à rien, cela ramolli la peau et la rend du coupplus sensible. Je proposerai plutôt une pratique répétée. Rien de telle que l'exercice ...

Stan/E. a dit…

Je le note. Et en plus vous avez évidemment raison !

Zabelle a dit…

Comment ça,"pas sur les fesses"?
Elles ne méritent pas un peu de crème ces pauvres fesses? Un petit massage avec une crème qui sent bon, appliquée avec douceur par la même main gauche?

Stan/E. a dit…

Ah mais ce n'était pas à l'ordre du jour... La jeune femme d'ailleurs n'en aurait pas voulu, souhaitant conserver la chaleur diffuse tout au long de la séquence...

Ogreline a dit…

Merci. C'est gentil à vous de le remarquer, même si c'est globalement redondant puisque j'ai toujours raison.

Stan/E. a dit…

Toujours raison, bon, faut pas non plus en faire un axiome de base. je suis certain que ça se discute !

mi-ange a dit…

Merci pour ce texte,
Mon tout jeune fesseur à la peau si sensible s'y reconnaitrait (sauf pour l age... il est sensiblement plus jeune que moi).... mais la cravache !!! Merci, je préfère, je crois , rester dans l attente d un mieux , avec plus de pratique...jamais assez ? Faut voir....

Stan/E. a dit…

En revenant dessus , je me souviens qu'il a fallu du temps avant que ça ne devìenne moins douloureux. La demoiselle volatile (arf...) s'en amusa. Puis disparu de ma vie aussi vite qu'elle y était entrée.

Désormais je vis des choses au quotidien avec une compagne moqueuse, sexy, fantasque, belle, insolente et endurante, mais je sais doser plus intelligemment et sans me massacrer la main.

mi-ange a dit…

Vous en avez de la chance, tous les deux.
Raccord sur les envies et isiblement très amoureux... que demander de plus.
Et personnellement j'ai la chance que grâce à vous deux (si si... elle a un grand rôle à tenir) je continue à pouvoir bloguer, regarder des vidéos... et désormais écrire.
Et les jours de chance, vivre une fessée en vrai.
La vie est belle.

Stan/E. a dit…

Retour sur un souvenir de blessure de guerre...

Mademoiselle G a dit…

Si vous êtes bien remis tant mieux cher Stan.

Stan/E. a dit…

Bah, le gars Roger m'a acheté de l'arnica, des bandages et de la gaze... Du coup, ça n'arrive plus.

Mademoiselle G a dit…

Personnellement je suis excessive et très gourmande donc j’en veux toujours plus et je m’aperçois plus tard ( trop tard ? ) que c’était trop pour moi ou pour lui... Don j’essaie d’être plus mesurée ( on me soigne )Rire et on verra...

Mademoiselle G a dit…

Et des instruments ? Rire

Stan/E. a dit…

C'est toujours amusant de revenir sur un texte d'il y a dix ans, le temps a passé et depuis...