30 juin 2008

Lectures "anglaises"...

620 - Encore un peu de lecture... Avec un mot en commun aux deux titres de MÉDIA 1000 dont je vais vous parler.

"Anglaise".

Décidément, les mythes ont la vie dure. Les Anglais n'ont pas l'apanage de la fessée, mais ça sonne bien et ça nous parle. Ces petits ouvrages "à lire d'une main" parlent de fessées, évidemment.

"La gouvernante anglaise" est un concentré de plaisirs, un catalogue où l'on trouve un peu tous les poncifs usuels du genre avec "passages obligés" (saphisme, domination, sodomie, fessées et contraintes diverses) dans les scènes, ma foi plutôt bien écrites (sur le plan littéraire et émotionnel) par un certain Jacques de Souabe...

Ça se passe dans le "beau monde" et dans un château, un peu façon "Comtesse de Ségur", mais en version adulte: une jeune Anglaise va peu à peu prendre le pouvoir dans la famille qui l'a engagée comme gouvernante pour s'occuper de la fille de la maison. Elle va très vite dépasser ses prérogatives et consciencieusement régir les plaisirs de tout ce petit monde, parents, mari, épouse, filles, cousines et domesticité comprise...

Assez proche des livres consacrés au sujet paru sous le manteau dans les années 30, si ce n'est que le sexe et les mots crus y sont plus présents et moins éludés qu'à l'époque.

- "Je vois que vous êtes toute rouge. Auriez-vous trop chaud ?"

Un grand feu flambait dans la cheminée. Incapable de parler, Apolline fit signe que oui pendant que L'Anglaise tâtait le tissu de laine de sa culotte.

- "Vous avez mis des pantalons trop épais..."

Miss Slater tira tranquillement sur la boucle du cordon. La ceinture se relâcha. Suffoquée mais déjà consentante, Apolline ne bougeait pas.

- "Hier au soir, j'ai corrigé votre travail écrit. J'en suis très mécontente. Pour ce devoir manifestement bâclé, vous méritez une fessée."

Le menton contre la poitrine, Apolline poussa un profond soupir.

- "Les fessées sur vos pantalons ne vous font plus rien, n'est-ce pas Apolline ?"

Sans se compromettre, la jeune fille hocha la tête.

- "Je crois qu'il va falloir passer à autre chose..."

En silence, elles échangèrent un long regard.

L'Anglaise maintenait toujours en place la ceinture dénouée des pantalons de son élève. Elle avait deux taches sombres aux pommettes, ses mains tremblaient. Apolline eut la certitude que cette fois, Miss Slater allait lui dénuder les fesses. L'idée qu'elle les vît l'emplissait de honte et d'une vague excitation.


En la tenant sous l'emprise de son regard, la préceptrice fit glisser ses pantalons jusqu'à ses pieds. Elle resta immobile, la respiration coupée, et poussa un petit cri aigu quand l'Anglaise la fit basculer à plat-ventre tout en lui retroussant les cotillons. Elle était couchée en travers des cuisses de sa gouvernante et elle lui montrait son derrière ...

Toute moite et malade de honte, elle laissa pendre sa tête. Miss Slater lui tâta tout le derrière. Quand elle s'arrêta en dessous, à la fourche de ses cuisses serrées, Apolline se raidit.

- "Vous avez un beau petit derrière bien rond, j'aime caresser votre peau, elle est douce et fine."

La gouvernante la caressa longtemps et lui dit qu'elle était sûre qu'elle éprouvait du plaisir à s'exhiber et se laisser toucher. Apolline ne put s'empêcher de se tortiller en signe d'acquiescement. Miss Slater lui claqua le derrière d'un mouvement régulier.

Cette fois, la douleur fut plus vive, l'échauffement plus profond. Apolline ressentit plus nettement aussi l'humiliation. Elle s'efforça de retenir son plaisir, se mordant les lèvres pour ne pas crier.

Mais les soupirs qui lui échappèrent et les soubresauts de son derrière tout rouge la trahirent. Miss Slater lui palpa le sexe en affirmant qu'elle aimait montrer ses fesses nues et se les faire claquer.


Puis, tout bas, elle lui promit de recommencer ce petit jeu..."

L'autre texte, "Vous parlez d'une éducation... anglaise !" est paru dans la collection évoquée dans le post précédent, celle qui contient les fameux témoignages supposés "vécus"...

Une certaine Delphine N. nous raconte sur plusieurs chapitres détaillés comment les terribles fessées administrées par son beau-père et aussi par ses petits copains ont entièrement modifié sa libido dès l'adolescence et comment le goût de ces troubles s'est ancré pour toujours dans sa vie de femme...

Je vous en mets juste les dernières lignes, qui donnent le ton.

"J'ai très vite trouvé du travail, serveuse dans un Mac-Do, puis pionne. Je n'avais plus à demander d'argent à mon beau-père, je n'étais plus obligée de revenir à la maison.

Lors de mes rares visites, il ne me punissait plus. Il semblait avoir peur que je parte définitivement. J'éprouvais de curieux sentiments à son égard. Je le détestais, je le haïssais, je refusais ses punitions et en même temps, je n'avais qu'une envie: me retrouver en levrette, attendant les coups de son martinet.

Mon beau-père m'avait vraiment dressée ! Il m'avait donné des goûts, des habitudes dont je n'ai jamais pu me défaire ! J'ai eu pas mal d'expériences, je ne sais si je recherchais le grand amour ou alors si je voulais simplement jouir, mais je me sentais toujours insatisfaite !

Je me suis mariée. Un peu par lassitude et aussi parce que je m'entendais bien avec Jean-Louis. Je lui ai tout raconté ou presque...

Pourtant très gentil, il a été fasciné quand je lui ai parlé de mon beau-père et de son martinet. il m'a demandé des détails, des précisions, m'a fait répéter mes histoires... Il insistait. Je retrouvais, alors que je lui répétais mes récits, l'excitation qui me saisissait quand j'attendais les coups, dans le grenier. Je me sentais mouiller. Lui bandait.

Nous faisions l'amour ensuite et je jouissais mieux que jamais avec lui ! Je pensais aux caresses de Pierre, alors que mes fesses brûlantes attendaient le soulagement de la crème. Je me souvenais des doigts de Martine sur ma vulve enflammée.

Et un soir, alors que je m'apprêtais à me coucher, Jean-Louis a sorti un martinet, semblable en tout point à celui de mon beau-père, l'a fait claquer et a dit sèchement:

- "En levrette ! Tout de suite !"


Je lui ai immédiatement obéi. Sans même qu'il ait à me le dire, j'ai enlevé ma chemise de nuit. Je retrouvais la pose familière, j'attendais les cinglées du martinet, à la fois craintive et excitée, et je mouillais déjà !"


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Histoire moins "dur" à lire que la précédente, mais décidemment, c'est vraiment pas mon style...

Erik A. a dit…

Ce sont effectivement des petits livres sans prétentions, qui semblent plus précisément écrit par des hommes pour des hommes.

Récemment une amie me lisait des passages "d'Histoire d'O"... Écrit là par une femme pour un homme.

Même si je n'adhère pas à l'ensemble du propos, il y a dedans une toute autre musique plaisante et troublante à entendre...

Chacun trouvera midi à sa porte.