12 février 2008

Animale et offerte...

507 - J'aime cette posture d'abandon. Qui est un "cadeau", mais aussi une marque de confiance de la femme que j'honore. Si ELLE le souhaite, viscéralement.

Je ne force JAMAIS personne à aller dans ma direction...

À quoi bon ?

Globalement, toutes mes tentatives, (en dépit d'une multitude de petits feux clignotants allumés dans mon cerveau) d'outrepasser l'adage: "qui se ressemble s'assemble" avec des personnes que je sais par avance ne pas me convenir, se sont soldées par un fiasco, parfois pesant. Heureusement rare...

Vous savez, le genre de truc qu'on sait parfaitement qu'il faut éviter, mais qu'on fera quand même, après hésitation. La chair est faible. Pas toujours simple de résister et de dire non...

Oui, si notre différence est trop marquée, je ne t'entraînerai pas dans mes désirs. Ce sera plus malin de passer son chemin et continuer sa route. Chacun de son côté. Il est préférable, mais ce n'est pas toujours le cas, de s'en apercevoir avant qu'après, évidemment... C'est... "mieux" !

"Fais de moi ce que TU veux !" est toujours LA phrase qui me bouleverse.

La première a m'avoir suggéré un jour (ou était-ce une nuit ?) d'agir sans (trop) me contrôler - en clair de la prendre suivant mes pulsions érotiques en ne pensant qu'à moi - savait que ce n'était pas simple d'effacer, même pour un jeu, mon éducation sentimentale. Celle qui me pousse instinctivement depuis toujours à obtenir le plaisir de ma compagne en premier, bien avant l'aboutissement de mon propre (!) plaisir.

Fine mouche, elle savait que me laisser me conduire en soudard, en vrai "mâle", était pour elle aussi source de déclenchement. Vague animale, submergeante envie de se sentir prise, impérieux besoin de se voir bousculée, fouillée, fouaillée...

... Chahutée.

En sexe, je suis plus altruiste qu'égoïste... Ce n'est pas le cas dans tous les compartiments du jeu... Mais c'est une autre histoire. Qui n'a pas lieu d'être développée en ces lieux.

La fessée fait partie de mes enfers depuis toujours.

Nulle "croupe fréquentée" qui ne l'aie peu ou prou expérimentée, avec plus ou moins de bonheur, selon l'impétrante.

Il y a eu des découvertes, des râles, des plaintes. Des premières fois qui n'ont jamais eu de suite, bien entendu, mais surtout des entrées en matières conquérantes qui devinrent usuelles et récurrentes, norme de nos plaisirs mutuels, rituel obligé par lequel chaque joute se doit de passer, pour le plaisir des deux.

Mais je ne fais plus de prosélytisme depuis longtemps: à quoi bon tenter de convaincre une réfractaire du bien fondé de mes désirs pour la faire venir dans ma direction si je sens qu'elle fera ça pour moi... et non pour elle ?

Alors qu'il existe tant de filles à qui le simple mot de "fessée" fait instantanément battre le coeur et chavirer le regard ?

J'ai dépassé depuis belle lurette le temps de Pygmalion. Merci, "mon ange" !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme c'est bien dit ! je suis entièrement d'accord avec ces propos, à quoi bon convaincre et forcer quand tant de femmes n'attendent que de s'offrir pour le plaisir du mâle ? À ce propos, je serai en france cet été...
Bonne journée !

Erik A. a dit…

Cet été ? Quelle belle idée !

Car la Vieille France peut encore en remontrer aux cousines du Québec en attente de quelques bonnes fessées cuisantes. Vous allez avoir du succès...

athos a dit…

C'est un très beau texte .
les photos me font penser à l'affiche de "lunes de fiel" de Polansky .
Comment vous l'envoyer ?

Erik A. a dit…

Oh, sur le mail que vous connaissez déjà. Mais plus encore que le film, médiocre, le livre de Bruckner...

Je n'ai pas autant de dérives que les héros du livre... Heureusement. Et pour moi, le sexe est gai, pas destructeur.

Anonyme a dit…

J'avoue ne pas avoir vu le film ni lu le livre.
L'affiche m'avait frappé .
elle est belle et je vous l'envoie.
Je crains que la qualité ne soit médiocre
Athos